La pratique de la course à pied peut devenir un véritable défi pour ceux qui souffrent de certaines sensations de blocage dans leurs mouvements. Ces obstacles, connus sous le nom d’inhibitions motrices, peuvent perturber la mise en œuvre de gestes naturels du quotidien et réduire les performances sportives. Dans cet article, nous vous proposons d’explorer ce phénomène et de découvrir comment il influence la course à pied, et quelles solutions existent pour retrouver confort et liberté de mouvement.
Qu’est-ce qu’une inhibition motrice ?
L’inhibition motrice est mécanisme naturel mis en place par le cerveau suite à un traumatisme ou une chirurgie. Elle peut être d’origine périphérique, lorsque les informations fournies au cerveau entraînent la mise en place d’une motricité dysfonctionnelle, ou centrale, lorsque c’est au niveau du cerveau lui-même que le blocage se fait. Lorsque ce phénomène dure dans le temps, il peut générer une altération des mouvements du patient qui en souffre. De plus, il peut également gêner son processus de rééducation et impacter ses mouvements quotidiens et/ou ses performances sportives (notamment dans le cadre de la course à pied).
Comment ces inhibitions motrices (AMI) se manifestent-elles en course à pied ?
Les personnes confrontées à des inhibitions motrices en course à pied peuvent rencontrer plusieurs symptômes gênants. Voici les plus souvent observés dans ce cas de figure.
Sensation de raideur
En cas d’inhibitions motrices, des sensations de raideur peuvent se manifester, notamment dans les jambes et autour des articulations. Ces sensations peuvent limiter les mouvements du sportif et rendre chaque foulée inconfortable (en particulier si les muscles stabilisateurs ne jouent pas leur rôle correctement).
Douleurs fréquentes induites par les inhibitions motrices
Les coureurs concernés par une AMI peuvent ressentir des douleurs au genou, à la cheville ou au tendon d’Achille. Cela provient d’un effort accru des autres groupes musculaires adjacents pour compenser les mouvements limités, ce qui peut entraîner une sollicitation excessive des articulations.
Fatigue ressentie rapidement pendant l’effort
Quand le corps doit compenser ces blocages moteurs, il dépense plus d’énergie pour produire les mouvements. Ce critère peut ainsi rendre l’entraînement plus fatigant et parfois démotivant pour le sportif qui pratique la course à pied.
Quel est l’impact d’une inhibition motrice sur la performance en course à pied ?
Les inhibitions motrices influent directement sur la performance et l’engagement dans la course :
- réduction de l’endurance : exécuter des mouvements de manière rapide et efficace devient complexe, ce qui conduit à un épuisement plus rapide ;
- hausse du risque de blessure : en adaptant des gestes non fonctionnels, le corps est plus exposé aux risques de blessures, comme les entorses, les tendinites ou les autres sources de douleurs musculo-squelettiques ;
- moins de plaisir dans la pratique : ces limitations et douleurs peuvent avoir un impact négatif sur le plaisir de courir et peuvent démotiver le sportif.
- limitation dans la progression : des inhibitions motrices non identifiées peuvent limiter le coureur dans ses progrès, quel que soit son niveau.
Quelles solutions pour surmonter ces inhibitions motrices ?
Il existe plusieurs solutions efficaces pour gérer et réduire les inhibitions motrices en course à pied. Voici quelques options parmi les plus recommandables.
La rééducation par biofeedback
La rééducation par biofeedback est une approche pour comprendre les mouvements. Grâce à des capteurs, cette méthode aide à visualiser les gestes du coureur et leur intensité, afin de corriger les postures inadéquates en temps réel. Le biofeedback peut permettre, entre autre, d’obtenir :
- une meilleure conscience corporelle : les coureurs peuvent ainsi apprendre à identifier et corriger les mouvements qui limitent leur performance ;
- une amélioration de la coordination : grâce au retour instantané, les athlètes peuvent adapter leur foulée et optimiser chaque mouvement ;
- un soulagement de la douleur : en adoptant des gestes mieux ajustés, la pression exercée sur les muscles et articulations peut être diminuée.
Le renforcement musculaire spécifique
Dans certains cas de figure, et en parallèle d’un protocole de rééducation kinésithérapique, il peut être bénéfique de travailler le renforcement des muscles sollicités dans la course (notamment les quadriceps, les mollets et les muscles de la hanche). Un programme d’exercices adapté, proposé et encadré par un kinésithérapeute, permet de stabiliser les articulations, réduire la raideur et augmenter l’amplitude des mouvements du sportif.
La méthode Allyane : une approche complémentaire novatrice
Allyane propose une approche efficace pour prendre en charge les inhibitions motrices. La méthode repose sur la reprogrammation neuromotrice, en ciblant les limitations d’origine centrale. En associant un travail d’imagerie motrice à l’écoute de sons de basse fréquence, cette méthode permet d’améliorer :
- la motricité : en dépassant les inhibitions motrices, la méthode Allyane aide le patient à retrouver des mouvements fonctionnels et plus efficaces ;
- la motricité générale : Allyane permet de retrouver des schémas moteurs plus stables et fonctionnels, ce qui peut être particulièrement bénéfique pour les coureurs, renforçant leur efficacité et limitant leur risque de blessures.
Les inhibitions motrices sont un véritable défi pour les adeptes de la course à pied. Pour autant, des solutions existent pour retrouver confiance et performance. Grâce aux techniques de rééducation adaptées comme la méthode de reprogrammation neuromotrice Allyane, il est possible de surmonter ces blocages et d’optimiser son expérience de la course. Si vous vous reconnaissez dans ces symptômes, n’hésitez pas à consulter un praticien Allyane proche de chez vous pour entamer votre parcours vers une course plus agréable et sans douleur.