Le parcours de rééducation fonctionnelle peut parfois s’avérer plus compliqué que prévu. En effet, des patients peuvent se retrouver face à un ralentissement, voire un blocage dans leur progression, et ce, malgré le fait qu’ils soient particulièrement assidus dans leurs séances de kinésithérapie, et bien accompagnés par le personnel soignant. Cela peut être dû à plusieurs facteurs, notamment au phénomène des inhibitions motrices, qui viennent freiner leur récupération complète. Alors, que faire quand la rééducation semble ne plus avancer ? Voici quelques solutions.

Identifier les causes : pourquoi la rééducation est-elle bloquée ?

Les blessures répétées (comme une entorse à la cheville) ou d’éventuelles complications à la suite d’une intervention chirurgicale peuvent induire une phase de stagnation dans le processus de rééducation. Celle-ci peut se traduire par quelques signes notables à prendre en considération :

  • progrès minimes : malgré les efforts fournis en kiné, les résultats sont loin d’être à la hauteur de ce qui doit être normalement attendu ;
  • compensations musculaires : le corps peut alors commencer à compenser les mouvements limités, ce qui entraîne souvent des douleurs supplémentaires ou des déséquilibres.
Bon à savoir : les inhibitions motrices surviennent généralement après un traumatisme et sont parfois responsables du retard de rééducation. Si elles ne sont pas traitées à temps, elles peuvent bloquer toute la progression du patient.

Quelles actions entreprendre face à une stagnation en rééducation ?

Si la progression est difficile, il est essentiel de prendre des mesures rapidement et de consulter les bons spécialistes pour ajuster le protocole de prise en charge.

Consultez votre médecin ou un spécialiste en médecine sportive

Un médecin peut vous aider à identifier les causes de la stagnation et, si nécessaire, réajuster le protocole de prise en charge. Il pourra ensuite vous orienter vers d’autres examens et vous conseiller sur la suite à donner à votre prise en charge. Parfois, un suivi avec une autre solution complémentaire, comme le recours à la  méthode de reprogrammation neuromotrice peut s’avérer utile pour favoriser un déblocage de la situation.

Faites un point avec votre kinésithérapeute

Le masseur-kinésithérapeute est un acteur central du processus de rééducation. Si le programme actuel ne donne pas les résultats attendus, le praticien peut ajuster son protocole de prise en intégrant des techniques manuelles complémentaires, des mobilisations articulaires ou encore des séances de renforcement musculaire, par exemple. 

La méthode de reprogrammation neuromotrice Allyane : une méthode de prise en charge innovante

Si, malgré les ajustements, la stagnation persiste, il peut être judicieux d’explorer des solutions alternatives, comme la méthode Allyane. Cette approche unique associe l’écoute de sons de basse fréquence à des exercices d’imagerie mentale pour faciliter la levée des potentielles inhibitions motrices qui bloquent votre progression.

D’après plusieurs études, la méthode Allyane est particulièrement efficace dans les cas suivants :

  • blessures traumatiques (entorses, instabilités articulaires, etc.) ;
  • interventions chirurgicales orthopédiques : après une chirurgie du LCA ou la pose de prothèses (PTG, PTH), la méthode Allyane peut aider à accélérer la rééducation.

Pourquoi la méthode Allyane est-elle adaptée dans ces différents cas de figure ?

Lorsqu’une inhibition motrice persiste et freine la rééducation, la méthode Allyane permet d’offrir une solution de prise en charge efficace. En intégrant des schémas moteurs fonctionnels via l’association de sons de basse fréquence et d’exercices d’imagerie motrice, cette méthode permet de restaurer les mouvements fonctionnels et de débloquer les situations, et de passer une étape dans la rééducation.

Comment fonctionne la méthode Allyane ?

La méthode Allyane repose sur deux principes clés :

  • l’écoute de sons de basse fréquence : diffusés par un équipement médical breveté (Alphabimove), ces sons activent certaines zones du cerveau, favorisant ainsi la plasticité cérébrale et la récupération.
  • l’imagerie mentale : en visualisant des mouvements spécifiques, le cerveau « réapprend » à activer les muscles concernés.

Associée à la rééducation traditionnelle, cette approche a d’ores et déjà prouvé son efficacité pour relancer la progression chez les patients qui rencontrent des blocages rééducatifs complexes.

Face à une stagnation ou un blocage dans votre rééducation, il est indispensable de consulter rapidement votre praticien de santé, qu’il s’agisse de votre médecin ou de votre kinésithérapeute, afin de réajuster votre prise en charge. Si nécessaire, des approches comme la méthode Allyane peuvent vous offrir une nouvelle solution pour retrouver une mobilité optimale.

Pour en savoir plus sur notre méthode de reprogrammation neuromotrice, n’hésitez pas à nous contacter ou à trouver un praticien certifié proche de chez vous. 

Sources :

Données scientifiques – Allyane

Inhibitions motrices : nature et prise en charge – Allyane