« Je trouve qu’on gagne beaucoup de temps en rééducation avec la méthode. »

Sandrine Foubert & Julien Frohberg sont MKDE et praticiens certifiés Allyane depuis avril 2019. Ils nous expliquent comment ils procèdent pour développer leur patientèle, leur démarche auprès des prescripteurs ainsi que l’apport de la méthode à leur pratique en tant que kinésithérapeutes.

Comment avez-vous informé votre patientèle de votre nouvelle spécialisation ? Quelle a été sa réaction ? 

Le bouche à oreilles a une grande importance. Les patients sont curieux de connaître cette nouvelle méthode innovante intégrant le cerveau dans la rééducation.

 Au départ les patients sont un peu surpris de cette méthode innovante. En revanche les patients qui ont bénéficié d’une séance Allyane sont plutôt épatés par les résultats.

Comment avez-vous fait pour trouver des patients ? Les avez-vous trouvés dans votre patientèle actuelle ? 

Beaucoup de nos patients viennent de notre patientèle actuelle, les autres sont orientés par le Centre Expert du Mouvement de Lyon, de notre médecin prescripteur, des reportages ou d’internet. Le bouche à oreilles est également important.

Quels sont les apports de la méthode Allyane dans votre prise en charge patient ? Sur quelles indications cliniques travaillez-vous le plus avec Allyane ? 

La méthode Allyane m’a permis d’affiner mon bilan, d’intégrer de façon systématique le ressenti du patient sur la qualité de sa contraction musculaire ou de son mouvement et également de travailler avec l’imagerie motrice.

Je trouve qu’avec la méthode on gagne beaucoup de temps en rééducation. On fait avancer les patients qui étaient parfois arrivés à saturation dans leurs soins, en neurologie notamment.

Les indications cliniques sur lesquelles je travaille le plus sont les pathologies traumatologiques des membres inférieurs, le périnée et des pathologies neurologiques.

Allyane est pour moi un outil supplémentaire qui nous a permis de prendre en considération la sensation lorsque nous réalisons un mouvement.

Je travaille le plus souvent sur des séquelles ou complications en traumatologie/rhumatologie (boiterie, douleur causée par des schémas moteurs perturbés sur le membre inférieur et supérieur…).

Se former à la méthode Allyane 

Quels sont vos projets avec Allyane en tant que kinésithérapeutes ?

Créer un pôle entièrement dédié à Allyane pour réaliser nos séances dans ce centre dédié. Cela nous permettrait d’accueillir les patients dans les meilleures conditions et de recevoir nos futurs confrères qui souhaitent se former à la méthode.

J’espère rapidement pouvoir faire du 50/50 entre ma pratique de kinésithérapeute et Allyane.

Je souhaite attirer la curiosité d’autres médecins prescripteurs et donc de continuer à développer notre activité autour d’Allyane, et également d’aider à faire évoluer la recherche.