La kinésithérapie est une phase essentielle dans le processus de prise en charge des pathologies du genou ou de la cheville. Toutefois, dans certains cas de figure, le patient peut être confronté à un blocage de rééducation, bien souvent induit par des inhibitions motrices d’origine centrale exacerbées. Découvrons ensemble comment remédier à ce problème et accélérer ainsi le retour du patient à la vie normale. 

Pathologies du genou ou de la cheville : quelle prise en charge rééducative ?

Les pathologies du genou ou de la cheville peuvent induire une prise en charge de différente nature en fonction de la situation du patient, mais aussi de ses symptômes. Dans cette partie, nous vous proposons donc de revenir rapidement sur les troubles induits par les pathologies du genou et de la cheville, mais aussi sur les différentes techniques de prise en charge proposées au patient qui en souffre. 

Les symptômes de ce type de pathologies

Les pathologies du genou peuvent être détectées grâce à différents symptômes. Le syndrome fémoro-patellaire induit, par exemple, une vive douleur au genou, une instabilité ou une sensation de crépitement dans l’articulation au moment d’effectuer une flexion de l’articulation. Le flessum du genou se caractérise, quant à lui, par une incapacité à tendre la jambe et procure une sensation d’inconfort pendant la marche. Ce symptôme est dû à des contractures musculaires, notamment au niveau du mollet et des muscles ischio-jambiers. 

Les pathologies de la cheville, notamment les entorses, sont également soulignées par certains symptômes identifiables (douleurs musculaires ou articulaires, raideurs, oedème, ecchymose, etc.). Par ailleurs, la mauvaise prise en charge de ce type de pathologie peut également engendrer un sentiment d’instabilité chez le patient, notamment lorsque celui-ci marche sur des terrains accidentés.

Quelles sont les différentes techniques de rééducation appliquées ?

La prise en charge des pathologies du genou et de la cheville repose sur différentes techniques. Celles-ci sont déterminées par les professionnels de santé en fonction de la situation du patient. 

Une instabilité de la cheville peut, par exemple, être prise en charge grâce à un traitement préventif, médical ou chirurgical. Le traitement préventif a pour but de limiter l’apparition d’une instabilité à la suite d’une entorse, tandis que les interventions médicales ou chirurgicales sont plutôt recommandées dans le cas d’une instabilité avérée.  A noter que dans les trois cas, il est vivement conseillé d’effectuer des séances de kinésithérapie (rééducation) pour renforcer les muscles stabilisateurs de la cheville. 

Les pathologies du genou sont également prises en charge en fonction de leur nature. La plupart du temps, un programme de kinésithérapie est proposé au patient dans le but de limiter le risque de récidives et/ou d’inhibitions motrices qui pourraient alors induire un frein  dans la rééducation, comme nous allons le découvrir dans la suite de cet article. 

L’impact d’un blocage dans la rééducation sur le quotidien des patients

Pendant les phases de rééducation fonctionnelle, il est possible que le patient développe des inhibitions motrices au stade pathologique. Pour rappel, l’inhibition motrice est un mécanisme naturel du cerveau qui permet d’ajuster la motricité en supprimant les mouvements parasites. Si celle-ci devient excessive, elle peut constituer un réel blocage de rééducation pour le patient et ralentir de manière significative son retour à une motricité normale. Les exercices effectués par ce dernier ne sont alors plus aussi efficaces et la réalisation de certains mouvements simples du quotidien devient impossible, malgré la réparation effective du muscle et/ou de l’articulation impliquée. 

La méthode Allyane pour surmonter les blocages de rééducation

Pour surmonter les blocages de rééducation induits par les inhibitions motrices, Allyane propose une méthode basée sur la combinaison de la proprioception, l’imagerie mentale et l’écoute de sons basse fréquence, émis par un dispositif médical breveté. 

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La méthode de reprogrammation neuromotrice d’Allyane permet de placer le patient en mode alpha, c’est-à-dire dans un état d’hypovigilance, grâce aux sons basse fréquence, et ce, afin d’effacer les schémas moteurs déficients et lui réapprendre le bon mouvement (via l’imagerie mentale et la proprioception). Cette méthode permet d’obtenir des résultats efficaces non seulement dans le cadre de la prise en charge d’un patient des suites d’une des pathologies du genou et de la cheville précédemment évoquées, mais également pour lever le blocage de rééducation que peut subir un patient victime d’inhibitions motrices. 

Freins à la rééducation : nos conseils pour surmonter cette situation 

En parallèle des séances de reprogrammation neuromotrice effectuées avec un praticien certifié Allyane, il est recommandé au patient de se prêter à quelques exercices physiques pour accélérer le processus de guérison. 

Stéphane Ladoucette, kinésithérapeute et formateur Allyane, préconise de réaliser quelques mouvements ciblés à la maison pour travailler la mobilité d’une cheville et améliorer la qualité de son contrôle musculaire. Pour ce faire, voici la marche à suivre : 

  • placez-vous debout en appui sur un pied, en transférant le poids du corps sur l’avant de celui-ci, puis alternez la position ;
  • maintenez l’équilibre pendant 30 secondes en vous concentrant bien sur les sensations de contrôle et les différences ressenties entre les deux côtés ;
  • essayez de réaliser l’exercice les yeux ouverts, puis les yeux fermés et, enfin, en faisant passer un objet derrière vous ;
  • vous pouvez également tenter d’effectuer cette manoeuvre de manière dynamique en maintenant la position initiale, puis en essayant de toucher le sol devant vous, sur les côtés et derrière vous avec l’autre pied ;
  • n’oubliez pas de travailler la mobilité de votre cheville déficiente en effectuant quelques cercles dans un sens, puis dans l’autre (environ 5 fois).

De la même manière, David Touré, ostéopathe et formateur Allyane, vous recommande d’effectuer quelques exercices rééducatifs pour accélérer la prise en charge des pathologies du genou. Parmi eux, on compte notamment : 

  • des exercices de musculation ciblés ;
  • la réalisation de mouvements fonctionnels ;
  • des exercices de proprioception ;
  • la mobilisation passive de l’articulation et quelques étirements. 

En outre, dans le cadre d’un syndrome fémoro-patellaire, Hugo Plique, MKDE du sport et praticien Allyane, propose une série de 9 exercices à effectuer, en fonction de la situation actuelle du patient (mobilité de la hanche, renforcement du moyen fessier, des quadriceps et des ischios-jambiers, gainage…) :