Les tendons fibulaires jouent un rôle crucial dans la mobilité et la stabilité de la cheville. Si certaines pathologies qui leurs sont propres peuvent nécessiter une intervention chirurgicale, les inhibitions des fibulaires, impactant les muscles de la jambe, présentent des symptômes distincts, doivent être traitées par des techniques de rééducation spécifiques. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir quel est l’impact de ces inhibitions sur la stabilité de la cheville et comment la méthode Allyane peut accélérer le retour à la mobilité du patient en favorisant une contraction optimale des fibulaires.

Les tendons fibulaires : définition

Les tendons fibulaires (péroniers latéraux) sont associés à la fibula (péroné) : l’un des deux os de la jambe. Situés sur la partie externe de la cheville, ces tendons contribuent ainsi aux mouvements de flexion et d’extension de la cheville et du pied, ainsi qu’à leur stabilité. Le court fibulaire fait partie des éverseurs du pied.

Une pathologie des tendons fibulaires survient en cas de dommages ou d’instabilité de ces tendons. Des particularités anatomiques au niveau de la malléole externe peuvent accroître le risque de développer des troubles des fibulaires chez certains patients.

Quelles sont les pathologies des notables des fibulaires ?

On distingue principalement deux pathologies en lien avec les tendons fibulaires :

  • la tendinite, caractérisée par une irritation progressive des tendons fibulaires et pouvant conduire à leur rupture ;
  • l’instabilité : elle se manifeste par une luxation partielle ou totale des tendons fibulaires de leur gouttière rétro-malléolaire.

Les causes des troubles sont variées. Ces derniers peuvent, par exemple, être engendrés par des microtraumatismes répétés, le port de chaussures inappropriées, les rhumatismes ou certaines particularités anatomiques du pied.

Pathologies des fibulaires : quelle prise en charge ?

Dans certains cas de figure, les symptômes d’une pathologie des tendons fibulaires (douleurs et incapacités) nécessitent une intervention chirurgicale.

En cas de tendinite, le patient peut être sujet à des douleurs pendant qu’il effectue des activités quotidiennes et sportives. Il peut aussi faire face à une sensation d’instabilité de la cheville et des gonflements. Une évolution vers des fissurations ou une rupture des tendons fibulaires n’est alors pas à exclure. Ce dernier cas peut entraîner une baisse de la sensation douloureuse, mais un risque accru d’entorse. Une opération chirurgicale est alors essentielle pour permettre au patient de retrouver ses fonctions motrices complètes.

Dans le cadre d’une luxation des tendons fibulaires, le patient peut ressentir des douleurs, des craquements et une sensation d’instabilité au niveau de la cheville qui peut parfois être liée à une déformation rétro-malléolaire. Sans une intervention rapide, le délai de retour à la mobilité du patient peut être rallongé et, dans certains cas, certaines fonctionnalités de la cheville peuvent être perdues.

Qu’est-ce qu’une inhibition des fibulaires ?

Les inhibitions fibulaires (également appelées dysfonction fibulaire) impactent les muscles fibulaires de la jambe. Lorsqu’ils ne fonctionnent pas correctement, d’autres muscles se doivent de compenser pour effectuer le mouvement, ce qui peut entraîner le développement de troubles associés. Ces inhibitions se manifestent par une restriction de la mobilité de la fibula, résultant souvent d’une contraction musculaire compensatoire excessive. Cela peut alors altérer la démarche du patient, lui provoquer des douleurs et des problèmes de posture, notamment à cause de la charge du corps répartie de façon inégale sur la cheville.

Dans le contexte des inhibitions fibulaires, les patients éprouvent généralement une douleur et une sensation d’inconfort qui limitent leur mobilité. Pour les professionnels de la santé, il est donc crucial de distinguer ce type de troubles, afin de poser un diagnostic précis et de concevoir un plan de traitement adapté. Contrairement aux pathologies des fibulaires précédemment évoquées, les inhibitions fibulaires sont généralement traitées grâce à des techniques de relâchement myofascial et de rééducation posturale.

Quel est l’impact des inhibitions fibulaires sur la stabilité de la cheville ?

Comme nous l’avons évoqué précédemment, une inhibition des fibulaires peut engendrer une sursollicitation du muscle tibial antérieur, entraînant alors une inflammation et une douleur au niveau du tibia (périostite tibiale).

Les professionnels de la santé jouent un rôle crucial dans la gestion des inhibitions des fibulaires. Grâce à certaines techniques de rééducation spécifiques, destinées à renforcer ces muscles et rétablir l’équilibre musculaire de la cheville, ils permettent au patient de constater une réduction de sa douleur, une amélioration de sa stabilité articulaire et une prévention des problèmes musculosquelettiques et des tendinopathies qui peuvent être associées à ce trouble. L’inhibition des fibulaires peut provoquer soit une diminution de la qualité de leur contraction et une augmentation de leur temps de réponse à un mouvement de varus forcé ou modifier leur pré-activation dans les séquences de contractions musculaires, garantes de la stabilité de la cheville. Les fibulaires se contractent tardivement accompagné d’une co-contraction du tibial antérieur et du tibial postérieur, facteurs de l’instabilité chronique de cheville.  

La méthode Allyane et la prise en charge des inhibitions des fibulaires

La méthode Allyane, basée sur la combinaison de l’imagerie mentale, la proprioception et l’écoute de sons basse fréquence via un dispositif médical breveté, accélère la récupération du patient en favorisant une contraction optimale des fibulaires. Elle agit sur la levée des inhibitions motrices du cerveau, accélérant la prise en charge et aidant le patient à surmonter les difficultés éventuelles liées à la rééducation.

Essentielle pour les sportifs, la méthode de reprogrammation neuromotrice Allyane optimise les gestes fonctionnels et offre une solution concrète aux instabilités chroniques et persistantes de la cheville.

La méthode Allyane réafférente les fibulaires et reprogramme les séquences d’activité musculaire entre les différents stabilisateurs. Les résultats sont souvent immédiats, avec une stabilité retrouvée et une diminution des douleurs chroniques à court terme. En outre, l’entretien de la force des fibulaires et l’amélioration de la proprioceptivité sur des surfaces instables sont nécessaires pour maintenir les bénéfices. Cette reprogrammation neuromotrice consiste à chercher sur la cheville saine, les sensations de pré-activation des fibulaires lors du saut unipodal horizontal et transférer par l’imagerie mentale ces sensations sur la cheville instable. Le patient grâce aux sons de basses fréquences engendrés par l’Alphabox® visualise de façon optimale les sensations kinesthésiques ressenties.

Cette séance d’une durée de 50 minutes, permet en une seule et unique session de retrouver une cheville stable et réactive. Différents exercices avec saut unipodal horizontal frontal ou latéral permettent d’entretenir et d’améliorer les gains obtenus par la reprogrammation neuromotrice Allyane. 

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