Karine Deroche témoigne de sa prise en charge Allyane dans son parcours rééducatif du genou, et notamment suite à sa dernière intervention : 4 allogreffes pour reconstruire 3 ligaments. Elle nous explique son parcours et les résultats obtenus.
Par quel biais avez-vous entendu parler de la méthode Allyane ?
C’est mon chirurgien le Dr Bertrand Sonnery-Cottet qui m’a orientée vers cette méthode.
Le Dr Sonnery Cottet est venu à deux reprises m’opérer au CHU de Toulouse avec le Pr Etienne Cavaignac.
En novembre 2019, pour une ostéotomie, puis en Septembre 2020 pour 4 greffes ligamentaires sur le même genou droit, j’ai reçu deux dons de tissus pour réparer ces ligaments :
- Une allogreffe d’un donneur pour reconstruire le ligament croisé antérieur.
- Une allogreffe d’un autre donneur pour le ligament croisé postérieur.
Ils m’ont prélevée sur la jambe valide pour réparer le plan latéral et ont suturé cette autogreffe avec le reste de greffons.
Je suis à 8 mois de la dernière intervention.
Qu’en avez-vous pensé de prime abord ?
J’ai été emballée, et soulagée. Surprise, interloquée, et ravie.
J’étais dans une impasse au niveau de ma rééducation. Cela fait deux ans maintenant que je suis quasiment tous les jours chez le kiné. Et à 8 mois de ma dernière intervention je retombais dans les problématiques, de 2 ans en arrière : plus je me rééduque, plus je sur-inflamme, plus je charge les séances, plus mes tissus enflent, plus je souffre, sature et déprime.
Ces trois derniers mois, je faisais 4 séances de kiné par semaine, j’ai pris en masse musculaire, une masse musculaire dense mais pas drainée comme saturée et finalement peu efficace en puissance.
La réparation de mon genou droit est consécutive à une triple rupture ligamentaire avec arrachement osseux de la cheville gauche, « mon côté valide ».
Quand le Dr Sonnery Cottet m’a indiquee cette méthode, j’étais ravie d’essayer une prise en charge nouvelle.
La méthode Allyane m’apporte des réponses scientifiques à l’interaction entre notre cerveau et nos muscles. J’en avais besoin.Je suis convaincue que l’avenir est à la neuroscience.
Je suis aux contacts d’athlètes de haut niveau depuis près de 25 ans de par ma profession de journaliste sportive. Je connais les effets de la visualisation, de l’imagerie mentale que les sportifs pratiquent depuis un certain temps. J’ai vu évoluer la préparation mentale dans le sport au fil des années. C’est mon environnement.
J’étais heureuse d’expérimenter cette méthode, qui vraiment correspondait à mon parcours personnel et finalement professionnel.
Dans quel cadre avez-vous bénéficié de cette méthode ?
Je suis en arrêt maladie depuis 2 ans maintenant.
3 opérations en 1 an (ostéotomie/ablation du matériel ostéo/4 greffes ligamentaires)
6 mois et demi en centre de rééducation
3 mois de fauteuil roulant
Je découvre finalement la méthode Allyane pour retrouver un équilibre postural.
J’ai pris contact avec le praticien sur les conseils de mon chirurgien, qui m’a finalement apporté une réponse adéquate à ma problématique un peu spécifique. Je lui suis infiniment reconnaissante.
Pour quelle problématique ?
Pour une reconstruction ligamentaire du genou droit suite à 4 opérations en 1986 et 2020.
L’objectif de ma prise en charge Allyane est de rééquilibrer l’ensemble de l’appareil locomoteur inférieur.
Comment avez-vous vécu cette séance ? Quels ont été les résultats ?
Nous avons d’abord eu deux longs échanges, l’un au téléphone à la prise de rendez-vous, un autre en arrivant. Cet échange, finalement, a scellé la base de la séance. C’était important pour moi, d’exprimer mon vécu, mes difficultés et mes besoins. On a ensuite ensemble déterminé nos priorités, par quoi commencer : la droite, la gauche, le dos. Nous nous sommes arrêtés sur le quadriceps droit, inhibé depuis plus de 30 ans.
Nous avons pris des clichés débout, de face, de profil etc… nous avons filmé ma marche, ma démarche, comment je monte et descends les escaliers, comment je saute. Ma proprioception est hésitante, à droite, puissante à gauche. Je descends mal les escaliers, je n’ai pas sauté depuis ma première opération en 1986. Ensemble, nous visionnons les images. Le « ensemble » est capital. Ressentir le déséquilibre n’est pas du tout la même chose que de le VOIR. J’ai vu que j’étais beaucoup moins désaxée que ce que j’imaginais. VOIR permet de se mettre en face d’une autre réalité que celle que le corps me fait ressentir. Cela m’a donné confiance : j’ai vu où étaient mes faiblesses
Je me relève au bord de table pour refaire les tests effectués avant la séance. Je regarde ma cuisse droite, et à l’œil nu je vois qu’elle est plus grosse, que le quadriceps est dessiné différemment. Je n’en reviens absolument pas. On (re)fait le test, je lève la jambe, la kiné appuie dessus et là je vois le muscle se contracter là où il ne se contractait pas. Je suis interloquée. Je force et j’ai une crampe ! La kiné me regarde et me dit : « eh oui il travaille maintenant ! » On éclate de rire ensemble, car c’est une joie immense. J’avais presque accepté de vivre avec mon « handicap », mes difficultés, je m’étais quasiment résignée et là c’est un soulagement, un plaisir immense de se dire qu’il peut y avoir un autre possible.
Ma jambe n’a plus du tout la même sensation, elle est beaucoup plus légère. Plus fiable, j’ai redescendu l’escalier que j’avais des hésitations à descendre, c’est désormais naturel.
Bien sûr, il reste du travail, il faut stimuler ce quadriceps, continuer à muscler, mais je suis soulagée de voir que je vais de nouveau pouvoir progresser et me projeter dans ce que je n’envisageais plus.
C’est un peu tôt pour avoir des résultats probants, nous allons probablement faire d’autres séances pour le coté gauche, la cheville aussi et le dos, mais je suis convaincue du bien fondé de cette méthode.
Recommanderiez-vous la méthode Allyane ?
OUI, à 150%. C’est déjà fait, j’ai incité ma kiné qui m’a suivie pendant 6 mois au centre de rééducation, à se former à Allyane.
Se former à la méthode Allyane
Dans le milieu sportif aussi, je vais en discuter autour de moi car cela me paraît être le chemin de demain pour affiner la préparation mentale, la coupler encore plus au mouvement.