Aujourd’hui, les troubles de l’articulation temporo-mandibulaire concernent entre 5 et 10% des adultes. Ces différentes pathologies peuvent avoir différentes origines et engendrer des symptômes variant d’un patient à l’autre. Toutefois, plusieurs méthodes de prise en charge existent pour permettre aux patients touchés par ces troubles de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM) de retrouver une vie normale rapidement. C’est ce que nous vous proposons de découvrir dans la suite de cet article.
Les troubles de l’articulation temporo-mandibulaire : définition
Les troubles temporo-mandibulaires (aussi connus sous le nom de troubles de l’ATM), sont directement induits par l’articulation, les ligaments, les tendons et/ou les muscles qui relient le crâne (à partir de la cavité de l’os temporal, située en avant de l’oreille) et la mâchoire inférieure (l’os maxillaire et la mandibule). Ce type de pathologies est plus couramment observé chez les femmes, entre 40 et 50 ans. Il peut être détecté par un examen clinique, effectué par un professionnel de santé.
Les causes d’un trouble de l’articulation temporo-mandibulaire
Il existe plusieurs origines liées aux troubles de l’articulation temporo-mandibulaire. Parmi elles, on compte notamment :
- les origines morphologiques : une mauvaise occlusion dentaire, une opération des dents de sagesse, une couronne, etc. ;
- les origines mécaniques : le bruxisme, une mauvaise posture, une sursollicitation de la mâchoire, certains traumatismes, le mâchouillage, l’hyperlaxité ligamentaire, etc. ;
- les origines psychiques : le stress, la fatigue, l’anxiété ;
- les origines articulaires ou musculaires : arthrose, pathologies neuromusculaires, etc..
Quels sont les symptomes d’un trouble temporo-mandibulaire ?
Les troubles de l’articulation temporo-mandibulaire peuvent être détectés grâce à l’apparition de différents symptomes. Ces derniers sont importants à connaître afin de pouvoir prendre en charge rapidement le patient et soulager sa sensation d’inconfort.
Un trouble de l’ATM se caractérise généralement par :
- des douleurs musculaires au niveau de la mâchoire sur un ou deux côtés du visage, pouvant survenir ou non pendant la mastication, un bâillement ou une simple ouverture de la bouche ;
- une sensation d’inconfort au niveau des tempes, du cou, en avant des oreilles ou des contours de la mâchoire ;
- une sensation de craquement ou de claquement au niveau de l’articulation temporo-mandibulaire à l’ouverture de la bouche ;
- des migraines ;
- des troubles de la déglutition ;
- des difficultés à ouvrir la bouche ou une sensation de blocage en position ouverte ;
- une sensibilité dentaire et/ou un changement au niveau de l’emboîtement des dents ;
- le grincement de dents nocturne (bruxisme).
Troubles de l’articulation temporo-mandibulaire : quelle prise en charge ?
Dans la majeure partie des cas, les troubles de l’articulation temporo-mandibulaire se résolvent assez facilement avec le temps et une prise en charge adaptée à la situation du patient. Toutefois, il peut arriver que des ATM se transforment en des pathologies chroniques, nécessitant une prise en charge plus globale.
Généralement, un trouble temporo-mandibulaire est traité de manière symptomatique, notamment grâce à des médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires. Le bruxisme peut, quant à lui, être limité grâce au port d’une gouttière orthodontique pendant le sommeil. En outre, l’injection d’une toxine botulique peut également être envisagée en complément des traitements initiaux, afin de permettre aux muscles masticateurs de se relâcher et limiter ainsi l’apparition de douleurs musculaires.
Dans le cadre de la prise en charge des troubles de l’articulation temporo-mandibulaire, un traitement kinésithérapique peut également être envisagé, tout comme une intervention chirurgicale. Ce dernier cas de figure est généralement envisagé dans l’éventualité de lésions méniscales ou ostéocartilagineuse, auparavant diagnostiquées par un professionnel de santé.
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Comment prévenir le risque de développer des troubles temporo-mandibulaires ?
Pour limiter le risque de développer des troubles de l’ATM, il convient de limiter certaines pratiques. Parmi elles, on compte notamment la mastication excessive (chewing-gum, par exemple) ou des habitudes néfastes pour la dentition (se ronger les ongles). En outre, il est important de protéger sa dentition au cours de la pratique d’une activité sportive à risque et d’éviter d’ouvrir trop grand la bouche en bâillant.
La méthode Allyane dans le cadre de la prise en charge des troubles de l’articulation temporo-mandibulaire
De nombreuses douleurs ATM sont provoquées par des tensions musculaires (généralement des muscles élévateurs de la mandibule) qui empêchent une bonne cinématique d’ouverture. Il est très courant que des co-contractions, impactant directement le système articulatoire, apparaissent à l’ouverture buccale.
Notre approche basée sur la reprogrammation neuromotrice nous permet d’agir sur les défauts de régulation motrice que nous pouvons rencontrer sur nos patients avec un abord central. L’intérêt de la reprogrammation neuromotrice est de mettre au neutre les tensions musculaires des muscles de l’ATM, afin de pouvoir régler une occlusion sans contraction parasite.
Se former à la méthode Allyane
Retrouvez ci-dessous le témoignage d’une patiente prise en charge par la méthode Allyane dans le cadre de troubles de l’ATM.