Traitement du genou : syndrome rotulien ou fémoro-patellaire, correction de flessum et séquelles de rupture de ligament croisé antérieur
L’articulation du genou a un rôle précis : elle participe majoritairement à l’absorption des chocs et également à la stabilité de la jambe. La synergie des contractions musculaires et la qualité de celles-ci, ainsi que l’intégrité de son système osseux et ligamentaire, sont les garants de ces fonctions.
Les pathologies du genou prises en charge par les protocoles Allyane sont généralement celles qui peuvent provoquer des phénomènes compensatoires parfois douloureux, et plus particulièrement ceux qui vont persister dans le temps, et ainsi ralentir la rééducation fonctionnelle, ou même perturber la réathlétisation d’un sportif. La méthode Allyane va contribuer à rétablir les désordres et défauts d’activation musculaire qui peuvent se mettre en place après plusieurs types d’opérations ou de traumatismes du genou. Une opération du ligament croisé antérieur peut par exemple provoquer une sidération du quadriceps et l’apparition d’un flessum parfois résistant. La pose de prothèse partielle ou totale de genou induira aussi parfois chez le patient des troubles de l’équilibre, ou encore un manque de confiance à la marche, ou même une boiterie.
Se former à la méthode Allyane
Beaucoup d’autres pathologies qui nécessitent une rééducation du genou peuvent être également prises en charge par les praticiens certifiés Allyane. Ils accompagnent les patients atteints de syndrome rotulien (ou syndrome fémoro-patellaire), mais aussi les suites de fracture rotulienne ou du plateau tibial, les entorses du genou, ainsi que tout autre trouble fonctionnel d’ordre non mécanique.
Généralement d’origine traumatique ou lié à de l’usure par rapport à des mouvements répétitifs, on distinguera les mécanismes lésionnels suivant pour la plupart de ces pathologies :
- Décélération associée à un stress en valgus et rotation externe du genou, ou associée à un stress en hyperextension et rotation interne pour tout ce qui est entorse ou atteinte du LCA, mais aussi l’hyperflexion (dites « à cul ») qui peut créer un tiroir trop important aboutissant également à une rupture du LCA (lors d’une réception en kitesurf par exemple), [1]
- Mouvements répétés de flexion/extension dans les sports dits « en ligne » (course de fond, cyclisme…), qui provoquent une réaction inflammatoire d’une portion du Tenseur du Fascia Lata (TFL) sur le condyle externe du genou, pour tout ce qui est « syndrome de l’essuie glace », [2]
- Usure liée à l’activité professionnelle ou sportive, par la répétition de mouvements et la charge ou la contrainte, supportée par l’articulation. On notera que l’usure des structures de l’articulation est aussi tributaire sur le long terme, de facteurs environnementaux comme l’alimentation.
Les séances spécifiques Allyane sont généralement intégrées ponctuellement au parcours rééducatif en cours, ou même parfois longtemps après, si les perturbations fonctionnelles sont chroniques et persistent.
Il est enfin possible d’avoir recours à des séances sans problèmes particuliers par rapport à la rééducation en cours, simplement pour accélérer le processus rééducatif et le « return to play » dans le cas de sportifs par exemple.
Il est important de noter que l’étude de chaque cas patient se fait par une anamnèse précise et l’analyse des schémas moteurs dans leur globalité ; elle ne se limite donc pas à la seule région du genou.
Les conseils de David Touré, ostéopathe et praticien certifié Allyane
Dans la pratique, les exercices de rééducation du genou proposés par votre kinésithérapeute, seront majoritairement à visée de renforcement musculaire et d’assouplissements :
-Exercices de musculation ciblés,
-Isocinétique,
-Mouvements fonctionnels,
-Proprioception,
-Electrostimulation,
-Mobilisation passive de l’articulation et étirements, …
Pour reprendre l’exemple cité plus tôt concernant l’opération d’un LCA, travailler particulièrement sur le renforcement du muscle quadriceps et notamment le vaste interne, ainsi que sur le relâchement des muscles ischios-jambier, permettra en partie de réduire le « flessum ».
De manière générale, tous les muscles participant à la stabilité du genou seront sollicités sur des exercices de rééducation bien spécifiques.
Sources
[1] et [2] « www.chirurgiedusport.com »