Le parcours de rééducation en kinésithérapie peut parfois être assez long et fastidieux pour les patients qui le suivent. Pour autant, garder la motivation et l’énergie pour effectuer les exercices est un aspect primordial à entretenir pour assurer l’efficacité du processus. Voici donc quelques conseils à mettre en œuvre pour aider les professionnels de santé à motiver leurs patients en rééducation au quotidien.

8 conseils pour motiver un patient en kiné

Pour motiver efficacement un patient en kinésithérapie, nous vous recommandons de mettre en œuvre ces quelques pratiques assez simples.

  1. Bien comprendre les objectifs et les attentes du patient

Dans un premier temps, et pour prévenir le manque de motivation d’un patient au cours du processus de rééducation, il est important de bien comprendre les objectifs que celui-ci souhaite atteindre. L’échange verbal et la communication sont des facteurs importants pour augmenter la motivation du patient à atteindre son but. En fonction de ces mêmes attentes, il sera également plus facile pour le kinésithérapeute de déterminer les exercices et le processus à mettre en place pour lui permettre de réussir. 

  1. Définir des objectifs réalisables 

La perte de motivation d’un patient peut être déclenchée par un découragement vis-à-vis de l’effort à effectuer pour atteindre un but. Décomposer le processus par étape et définir des objectifs réalisables à chaque niveau peut être d’une grande aide pour limiter le risque de perte de motivation du patient au cours de la rééducation. En plus de donner un aspect concret au processus, cette solution offre la possibilité au patient d’observer sa propre progression et d’apprécier ses accomplissements au fur et à mesure. 

  1. Favoriser la communication avec le patient

Pour encourager le patient en phase de rééducation, il est essentiel de comprendre son ressenti tout au long du processus. Le kinésithérapeute est ainsi incité à favoriser la communication et l’échange régulier avec son patient pour comprendre son état d’esprit actuel et son niveau de motivation. En plus de permettre au professionnel d’ajuster son programme en cas de besoin, cette pratique permet de créer un environnement de confiance entre le patient et son thérapeute, ce qui favorise la réussite du processus de rééducation. 

  1. Encourager le patient dans ses progrès

Célébrer chaque petite victoire et chaque étape franchie par le patient est aussi une solution très efficace pour le motiver dans son parcours de kinésithérapie. Cette pratique permet d’entretenir l’envie de progresser du patient, ainsi que sa volonté à atteindre ses objectifs. Prodiguer des encouragements est essentiel pour mettre en valeur le niveau d’amélioration du patient et l’aider à gagner en confiance en lui et à persévérer dans sa pratique. Effectuer un bilan à la fin de chaque étape du processus de rééducation peut aider à maintenir la motivation du patient et à accélérer son retour à la mobilité.

  1. Observer une certaine variation dans les exercices

Pour certains patients, la nature répétitive des exercices proposés au cours d’une rééducation peut être démotivante. Pour éviter que le patient se décourage au fur et à mesure du processus, il est recommandé de varier les exercices pour lui permettre d’atteindre ses objectifs tout en restant stimulé et engagé tout au long de la rééducation. En outre, expliquer et éduquer le patient au sujet des exercices proposés est très important pour le garder motivé : plus celui-ci aura conscience de l’impact de ce qu’il effectue, plus il gardera une bonne volonté de le réaliser.

  1. Écouter le patient et le soutenir émotionnellement

Dans certains cas de figure, le processus de rééducation peut être assez long et difficile à supporter pour le patient. Le manque de résultat, la douleur ou la difficulté des exercices à réaliser peuvent peser lourd sur la motivation de celui-ci. Il est primordial pour le professionnel de santé d’être un véritable soutien moral pour son patient. Expliquer les raisons reliées à la douleur ressentie, à une éventuelle rechute ou à la frustration de ne pas voir les résultats escomptés rapidement est très important pour le garder motivé en kinésithérapie. 

  1. Impliquer les proches du patient pour le motiver en kinésithérapie

Quelques fois, impliquer les proches ou la famille du patient est une solution idéale pour assurer sa motivation sur le long terme. Celui-ci peut ainsi se sentir plus soutenu et compris pendant le processus, ce qui peut avoir un impact positif sur sa motivation quotidienne.

  1. Intégrer de nouvelles pratiques pour accélérer le retour à la mobilité du patient

En fonction de l’indication et du diagnostic, la méthode Allyane peut être un véritable plus qui vient renforcer le parcours de soins du patient et compléter le travail effectué en kinésithérapie. Basée sur le proprioception, l’imagerie motrice et l’écoute de sons de basse fréquence, la méthode Allyane permet d’optimiser la rééducation et d’aider le patient à retrouver sa motricité de façon efficace, rapide et durable. 

Au cours d’une séance de reprogrammation neuromotrice Allyane, le praticien guide le patient à travers différentes étapes, notamment un travail d’imagerie mentale qui permet à ce dernier de travailler sur les sensations de son geste sain, pour les reprogrammer sur le membre lésé (dans l’exemple d’une atteinte traumatique). Cette solution permet de désamorcer un geste non fonctionnel et de réintroduire la fonction motrice du patient. 

La méthode de reprogrammation neuromotrice Allyane est une solution complémentaire,idéale pour accélérer le retour à la mobilité des patients et traiter leurs  inhibitions motrices pathologiques.

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Pourquoi est-il essentiel de motiver un patient en kinésithérapie ?

La motivation est un facteur très important dans la réussite d’une rééducation en kinésithérapie. Celle-ci va permettre au patient d’adhérer au projet rééducatif et d’optimiser ses capacités pour répondre aux objectifs déterminés à court, moyen et long terme. 

En premier lieu, motiver un patient en kinésithérapie permet d’atteindre plusieurs objectifs, comme diminuer son niveau de fatigue, faciliter les postures quotidiennes et améliorer l’équilibre et le contrôle des articulations.

Dans un second temps, la motivation offre la possibilité au patient d’atteindre plus facilement des objectifs de moyen et long terme, comme le reconditionnement à l’effort, l’amélioration des performances musculaires, le retour à l’autonomie dans sa vie quotidienne et la reprise d’une activité physique régulière.