La rééducation d’un patient peut être un parcours long et complexe. Parfois, malgré tous les efforts déployés, certains d’entre eux ne semblent pas progresser aussi bien qu’espéré. Cette situation engendre des défis uniques pour les professionnels des soins et de la santé, qui se doivent de mettre en place une nouvelle approche réfléchie et personnalisée. Dans cet article, nous vous proposons donc d’explorer les raisons potentielles qui se cachent derrière l’absence de progrès chez un patient en rééducation, et de découvrir les aspects techniques à ne pas négliger pour surmonter ces obstacles.

Etablir un diagnostic précis

Dans le cadre d’une situation de blocage de rééducation, il convient, dans un premier temps, de s’assurer que le diagnostic initial est correct. Quelques fois, des erreurs de ce type peuvent engendrer la mise en œuvre de plans de rééducation inappropriés qui induisent alors le blocage du patient. En cas de doute, la collaboration avec d’autres professionnels de santé peut être très bénéfique pour améliorer la prise en charge du patient et comprendre les raisons de sa stagnation, comme nous le découvrirons ensemble dans la suite de cet article. 

Personnaliser le programme de rééducation d’un patient qui ne progresse pas

Chaque patient peut être amené à réagir différemment aux programmes de rééducation, raison pour laquelle il est important de lui proposer un parcours entièrement personnalisé. Cette étape peut être salvatrice, notamment si le praticien examine attentivement les antécédents médicaux du patient, afin d’ajuster au mieux le programme en conséquence. A noter que, dans certains cas, l’utilisation de technologies avancées, comme la réalité virtuelle ou la biofeedback, peut également être envisagée pour rendre les séances de rééducation plus engageantes et efficaces pour le patient concerné.

Intégrer la dimension psychologique dans le processus de rééducation

Bien souvent, le volet psychologique du patient et sa motivation jouent un rôle déterminant dans le processus de rééducation. Certains d’entre eux peuvent, par exemple, être confrontés à certaines barrières mentales qui entravent alors leur progrès physique. Faire appel à des psychologues spécialisés, des sophrologues ou des hypnothérapeutes, pour aider le patient à retrouver sa motivation et à surmonter les obstacles mentaux peut être une approche envisageable pour stimuler sa progression et lever ses blocages.

Réévaluer régulièrement le plan de rééducation 

Une rééducation qui ne progresse pas peut également être induite par un manque d’évolution du processus par rapport aux aptitudes du patient. Celle-ci doit en effet évoluer au même rythme que les capacités de ce dernier. Si le processus tend à être plus long que d’ordinaire, il peut être responsable de certains blocages. Assurer des réévaluations régulières permet donc d’ajuster le plan de rééducation en fonction des progrès, ou de l’absence de progrès du patient concerné.

Faire appel aux avantages de la collaboration pluridisciplinaire

Une collaboration active entre un kinésithérapeute, un médecin, un ostéopathe et d’autres professionnels de la santé peut aider à trouver des solutions concrètes et efficaces pour enrichir le processus de rééducation d’un patient qui ne progresse pas. Cette solution n’est donc pas à négliger, notamment dans le cadre d’une rééducation des suites d’une pathologie neurologique (AVC, maladie de Parkinson, etc.), par exemple.

Rééducation d’un patient qui ne progresse pas : l’importance du diagnostic des inhibitions motrices 

Les inhibitions motrices définissent un mécanisme naturel du cerveau. Celui-ci permet d’ajuster la motricité en éliminant les mouvements considérés comme parasites. Dans certains cas de figure, ce mécanisme tombe dans l’excès ce qui peut causer la mise en place de schémas compensatoires, eux-mêmes responsables d’un blocage dans la phase de rééducation d’un patient. En outre, la présence d’inhibitions motrices chez un patient peut aussi engendrer certaines douleurs chroniques dont le praticien peine à identifier la raison. 

Le testing des inhibitions motrices est donc un enjeu essentiel dans le cadre de la rééducation d’un patient qui ne progresse pas. Sans lui, impossible de déterminer la présence de ce type de trouble et de déceler l’origine du blocage. La méthode de reprogrammation neuromotrice Allyane se base donc sur la combinaison de la proprioception, de l’imagerie mentale et de l’écoute de sons basse fréquence pour aider le professionnel de santé à lever les inhibitions motrices chez un patient qui stagne, afin de l’aider à renouer avec le progrès. 

Se former à la méthode Allyane

La rééducation des patients qui ne progressent pas nécessite une approche réfléchie et adaptative. En combinant un diagnostic précis, une personnalisation du programme, l’intégration de la psychologie, des réévaluations régulières, une collaboration multidisciplinaire et la compréhension des inhibitions motrices, les professionnels de santé peuvent maximiser leurs chances de succès et aider leurs patients à surmonter l’ensemble des défis de la rééducation.