Après une opération du ligament croisé ou du ménisque, une intervention sur la mise en place d’une prothèse au genou, la phase de rééducation doit être optimisée pour répondre au mieux aux attentes des patients. Dans cet article, nous vous proposons de revenir sur les différentes étapes ou contraintes à observer pendant cette étape essentielle, ainsi que l’impact de la méthode Allyane sur l’optimisation de la rééducation du genou.

Les 5 phases de rééducation post-opératoire du ligament croisé

La rééducation post-opératoire du ligament croisé est une phase essentielle pour assurer une bonne mobilité du patient. Elle doit être menée de manière assidue pour limiter le risque de développement d’autres pathologies, comme le flessum. 

Dans ce cas de figure, la rééducation du genou se décompose en plusieurs phases distinctes. 

  • la cicatrisation ;
  • la reprise de la marche libre ;
  • la consolidation ;
  • la réathlétisation ;
  • la reprise du sport.

En savoir plus sur la rééducation du genou après une ligamentoplastie

La rééducation du genou après une intervention sur le ménisque 

A la suite d’une chirurgie méniscale, la rééducation du genou doit être lancée dès les premiers jours suivant l’opération, et ce, dans le but de permettre au patient de récupérer une bonne mobilité et tonicité du genou.  

Pour autant, dans le cadre d’une méniscectomie interne (chirurgie méniscale d’exérèse), la phase de rééducation ne peut être mise en place qu’après au moins un ou deux mois de repos. Une méniscectomie externe peut, quant à elle, engendrer des délais sensiblement plus longs (entre deux et trois mois).

La possibilité de reprendre l’activité professionnelle après l’intervention varie en fonction de plusieurs facteurs. Pour les patients qui exercent un travail de bureau et qui n’ont pas besoin de conduire de véhicule, il peut être envisageable pour eux de reprendre une activité professionnelle seulement quelques jours après l’intervention chirurgicale.

Optimisation de la rééducation après une intervention sur un problème rotulien 

La rééducation est un aspect important à prendre en considération dans le cadre du traitement des douleurs aux rotules. Elle intervient en général en parallèle d’une réduction de l’activité physique du patient et/ou de la prise de médicaments antalgiques et anti-inflammatoires. 

Dans ce cas de figure, la rééducation du genou permet d’atteindre deux objectifs précis :

  • limiter le risque de rétraction musculaire qui augmente la pression exercée sur la rotule : cette contraction excessive des muscles aggrave la pression exercée sur la rotule. Pour limiter l’impact de ce phénomène, des exercices d’étirement sont prescrits pendant la phase de rééducation. Ceux-ci ont pour objectifs de détendre les structures musculaires qui peuvent avoir tendance à déplacer la rotule vers l’extérieur de la jambe. En parallèle, il convient également de travailler sur le renforcement du faisceau interne du quadriceps, afin d’améliorer la stabilité de la rotule et réduire les contraintes qui pèsent sur elle ;
  • optimiser la position de la rotule par rapport à la trochlée du fémur : cette optimisation permet au patient de bénéficier d’une trajectoire rotulienne plus ergonomique à la suite du troubles dont il a été atteint. Pour y parvenir, le praticien peut demander au patient d’étirer les muscles qui peuvent avoir tendance à faire dévier la rotule vers l’extérieur de la jambe. Pour optimiser la rééducation du genou dans ce contexte, il convient également de renforcer le faisceau interne du quadriceps en effectuant quelques exercices de rééducation avec le genou légèrement fléchi, afin de limiter la pression exercée sur la rotule. 
  • travailler le renforcement des fessiers et du moyen fessier est aussi un objectif d’une importance cruciale. En ciblant ces muscles, le patient peut équilibrer la sur-sollicitation de son quadriceps, favorisant ainsi une phase de récupération plus efficace et prévenant d’éventuelles complications. Cette approche ciblée contribue à restaurer l’équilibre musculaire et à améliorer la stabilité articulaire.

Optimisation de la rééducation du genou après la pose d’une prothèse

Dans le cadre d’une rééducation suite à la pose d’une prothèse du genou, celle-ci débute généralement dès le jour suivant l’intervention chirurgicale. Le professionnel de santé en charge du patient joue ici un rôle essentiel : c’est lui qui sera en mesure d’aider le patient à effectuer des gestes simples comme s’asseoir ou se lever. Il lui permet également de travailler la mobilité de son genou afin de la rétablir le plus rapidement possible, notamment grâce à l’utilisation d’un arthromoteur. 

L’optimisation de la rééducation du genou dans le cadre de la pose d’une prothèse permet de mobiliser l’articulation de manière précoce, mais également de comprendre les mouvements et exercices à effectuer pour retrouver un tonus musculaire optimal. 

L’impact de la méthode Allyane sur l’optimisation de la rééducation du genou

La méthode Allyane repose sur une approche multifactorielle de la rééducation. Elle combine la proprioception, l’écoute de sons à basse fréquence émis par un dispositif médical breveté et l’imagerie mentale, dans le but d’accélérer le retour à la mobilité des patients souffrant de diverses pathologies.

Dans le cadre de l’optimisation de la rééducation du genou, les données cliniques issues d’une étude présentée lors du congrès de médecine du sport ECOSEP en novembre 2021 soulignent les avantages de la méthode Allyane. Cette étude démontre que, lors d’une séance Allyane, on observe les résultats suivants de manière statistiquement significative (p<0,001) :

  • Augmentation de la moyenne de l’activité musculaire (mesurée par électromyographie de surface – EMG) de 41%, ce qui indique une amélioration significative de la fonction musculaire.
  • Réduction moyenne du flessum de 9,01 degrés, ce qui dénote une réduction notable de la déviation anormale du genou.

La méthode Allyane représente ainsi une approche innovante et efficace pour optimiser la rééducation des patients souffrant de diverses pathologies du genou, en s’appuyant sur des principes de proprioception, d’écoute sonore, d’imagerie mentale, et des techniques de relâchement musculaire.

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* Case series, evidence level 4 

** Moyenne de trois contractions isométriques du Vaste Médial Oblique