La rupture du tendon d’Achille est une pathologie assez répandue chez les sportifs de haut niveau. Pour leur permettre de retrouver l’intégralité de leurs aptitudes, il est essentiel d’assurer une phase de rééducation complète et appropriée, en fonction du profil du patient concerné. Découvrons ensemble les différentes étapes de la rééducation d’une rupture du tendon d’Achille et l’impact des neurosciences sur la qualité de celle-ci. 

Rupture du tendon d’Achille : définition

Le tendon d’Achille relie les muscles du mollet à l’os du talon. Il joue un rôle crucial dans la marche et la course, notamment en facilitant la flexion du pied et sa propulsion. Sa rupture, généralement totale, est surtout observée chez des sportifs de haut niveau ou des amateurs plutôt sédentaires et/ou mal entraînés. Une rupture du tendon d’Achille est généralement induite par un traumatisme indirect. Elle peut aussi être favorisée par une tendinite préexistante ou une situation de surpoids.

La déchirure survient lorsqu’une pression excessive est imposée au tendon à l’occasion d’une accélération brutale, par exemple. Pour prévenir cette rupture, il est donc primordial de pratiquer une activité physique régulière. Chaque séance d’entraînement doit être précédée d’un échauffement adapté pour optimiser l’élasticité des muscles du mollet et du tendon, ainsi que le bon recrutement de leurs fibres.

En cas de rupture, marcher devient difficile, voire impossible pour le patient. Il s’agit du premier signe important à noter pour diagnostiquer une rupture du tendon d’Achille. Un examen clinique, avec le signe de Thompson positif, est par la suite pratiqué. Celui-ci permet de déterminer si la pression transversale sur le mollet ne déclenche plus de flexion plantaire. A noter, toutefois, que  l’absence de ce signe ne permet pas toujours d’exclure le diagnostic d’une rupture du tendon d’Achille. L’imagerie médicale (échographie ou IRM) peut être utilisée pour affiner le diagnostic en cas de doute, mais en règle générale, l’examen clinique reste suffisant pour déterminer la présence d’une rupture tendineuse.

Quels sont les traitements adaptés à une rupture du tendon d’Achille ? 

En cas de rupture du tendon d’Achille, il est essentiel de consulter un chirurgien orthopédique. Dans le cadre d’une rupture partielle ou totale, une attelle de jambe courte peut être utilisée pendant un laps de temps assez court, afin de maintenir le pied en flexion plantaire. Ceci dans le but d’éviter au patient d’étirer son tendon et de favoriser sa guérison. 

A la suite de cette phase, et en fonction de la gravité de la rupture, le chirurgien orthopédique sera en mesure de décider s’il est nécessaire de poser un plâtre au patient ou de planifier une chirurgie pour réparer le tendon. A noter qu’il est essentiel que les patients souffrant d’une rupture du tendon d’Achille n’appuient pas sur la cheville touchée et utilisent des béquilles pendant la période de récupération. Dans certains cas de ruptures totales, une intervention chirurgicale immédiate est recommandée. 

Le processus de rééducation suite à une rupture du tendon d’Achille

Une fois le tendon d’Achille réparé, il convient d’amorcer la phase de rééducation. Cette dernière se divise en quatre phases distinctes, chacune avec des objectifs spécifiques à atteindre et des recommandations précises énoncées par les professionnels de santé.

  • La première phase de rééducation débute le jour suivant la réparation du tendon et s’étend sur 21 jours. Dans cette phase, le patient ne doit en aucun cas effectuer de flexion passive ou active. Le praticien propose plutôt des exercices circulatoires, des drainages, des massages et des exercices d’entretien musculaire.
  • La seconde phase s’étale du 21e jour au 45e. Elle permet de se focaliser sur l’extension du triceps sural. Pour ce faire, le patient sera amené à abandonner de manière progressive les béquilles et à réapprendre la marche sans attelle (au bout du 45e jour).
  • La troisième phase s’étend du 45e jour au 90e jour. Elle permet au patient de revenir à des activités courantes. Celui-ci peut notamment recommencer à conduire (à l’aide d’une talonnette amortissante de 1 cm) et retourner au travail. Parallèlement à cela, le patient réapprend à monter et à descendre des escaliers, tout en poursuivant un objectif de musculation. 
  • La quatrième phase s’étale du 3e au 6e mois post-opératoire. C’est durant cette période que le patient est en mesure de reprendre le sport de manière progressive (course à pied avec talonnette, endurance (cardio, natation), musculation générale, etc.). A la fin de cette dernière phase, le patient peut être amené à reprendre une activité sportive impliquant des accélérations brutales (sprint, pliométrie, appui monopodal, etc.)

La méthode Allyane dans le cadre de la rééducation à la suite d’une rupture du tendon d’achille

La méthode de reprogrammation neuromotrice Allyane peut être utilisée en complément d’un processus de rééducation d’une rupture du tendon d’Achille. Son efficacité est particulièrement reconnue chez les patients et les sportifs faisant face à des défis de réadaptation. Cette approche est également d’une grande utilité pour les sportifs professionnels engagés dans un processus de « return to play ». Celle-ci vise en effet à accélérer et optimiser leur retour à leur niveau initial, après une blessure.

A noter que la méthode Allyane Sport s’adresse aussi bien aux sportifs professionnels qu’aux amateurs, en permettant notamment une optimisation de la gestuelle et de la performance sportive. Cette amélioration repose sur l’intégration de divers éléments, tels que l’imagerie mentale, la proprioception, et l’écoute de sons de basse fréquence émis par un dispositif médical breveté. 

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